Publié le 20/07/2020 dans Diagnostics - Traitements
Au quotidien, les moisissures, les odeurs qui en émanent entravent le bien-être et la santé de ceux qui vivent dans le logement. Si elle n'est pas traitée assez rapidement, l'humidité gagne du terrain et peut même devenir un véritable fléau, quitte à fragiliser la structure entière. Pour y remédier, il faut déjà identifier les principales causes.
Infiltrations, remontées capillaires ou condensation : d'où vient l'humidité ?
L'humidité qui résulte d'une inondation ou d'une fuite d'eau se révèle assez facile à déceler et à traiter. En revanche, le problème se complique lorsqu'il s'agit d'identifier les sources plus profondes : infiltrations, remontées capillaires ou condensation. Il convient donc de faire appel à un professionnel qui se chargera du diagnostic visant à traiter les problèmes d'humidité ascensionnelle au plus vite. Son travail consistera à définir et analyser les causes de l'humidité présente.
Les signes de remontées capillaires
Une humidité permanente qui remonte du sol se traduit par des taches blanches, une dégradation des enduits et du plâtre. Depuis l'extérieur, vous constaterez la formation d'auréoles et le crépi qui se délite. Les remontées capillaires se manifestent le plus souvent au sous-sol ou dans la cave.
Infiltrations : comment les déceler ?
Les infiltrations surviennent généralement lorsqu'il pleut. L'humidité se forme alors au plafond, sur les murs et les façades. Il s'agira alors de définir s'il s'agit d'une infiltration locale et passagère ou d'une infiltration diffuse plus profonde engendrée par des murs trop poreux.
Condensation et humidité
Dans certains cas, l'humidité incommodante au sein d'un logement résulte d'une condensation. Ce phénomène se traduit par des buées aux fenêtres en hiver, des peintures écaillées, la formation de moisissures sur les murs. Des taches brunes, noires ou verdâtres s'invitent alors sur les murs et au niveau du carrelage. Pire, la mérule, un champignon très destructeur de couleur brun-rouge, commencera à se développer en l'absence de traitements appropriés.
Comment mesurer le taux d'humidité ?
Selon les experts, l'hygrométrie normale au sein d'un logement se situe entre 45 et 65%. Pour obtenir ce taux, ils mesurent la quantité d'eau présente, sous forme de vapeur, dans l'air ambiant. La prise en compte de ce paramètre contribue à un meilleur diagnostic des problèmes d'humidité. Rappelons d'ailleurs que seul un professionnel dispose de l'expertise nécessaire pour diagnostiquer et apporter les solutions appropriées.
Comment traiter les problèmes d'humidité ?
Pour remédier aux infiltrations locales et passagères, il conviendra d'en repérer l'origine et d'y remédier rapidement. Toutefois, les mesures se révéleront plus drastiques lorsqu'il s'agira de traiter les fuites engendrées par la porosité des murs. Cela impliquera un traitement hydrofuge de surface : pose d'enduits ou de peintures anti-humidité. Si le problème persiste, le professionnel préconisera un drainage du sol. D'autres processus comme l'injection de résine, le puisard, le cuvelage ou encore l'assèchement des murs permettront de traiter l'humidité.
Dans le cas d'une condensation, il suffira d'améliorer la ventilation du logement. Pour ce faire, vous pourrez investir dans un dispositif absorbeur d'humidité comme la ventilation mécanique contrôlée, la ventilation mécanique répartie ou le puits provençal. Pour les remontées capillaires, il conviendra d'injecter de la résine liquide ou du silicone pour colmater les éventuelles failles en bas des murs. Cette matière crée par la même occasion une barrière étanche qui remédiera aux remontées capillaires.